Manneken Eats, le bon goût de la Belgique en Tasmanie - Manneken Eats, the good taste of Belgium in Tasmania

Daniela et Laurence

Imaginez-vous déguster de délicieuses frites et un bon burger végétalien à l’autre bout du monde… Ce désir est possible et est devenu réalité grâce à Laurence Decock et à Daniela Cummins au coeur de Hobart, la capitale de la Tasmanie, une île dans le sud de l’Australie.

Après deux années de démarches administratives et avec toutes leurs économies, ce couple de Belges de 44 et 52 ans est venu s’installer il y a presqu’un an ici, avec leur chien. Après avoir vécu en Belgique, depuis toujours pour Laurence et depuis plus de 30 ans pour Daniela, elles ont quitté leur travail respectif, de graphiste pour Laurence et de secrétaire dans un cabinet d’avocat pour Daniela pour changer de vie et faire quelque chose qui a plus de sens à leurs yeux.

Imagine yourself enjoying some delicious French fries and a good vegan burger at the « end » of the world... This desire is now possible and has become reality thanks to Laurence Decock and Daniela Cummins in Hobart, the capital of Tasmania, an island in the South of Australia.

After two years of administrative procedures and with all their savings, this couple of Belgians aged of 44 and 52 years old came to settle here almost a year ago, with their dog. After living in Belgium, always for Laurence and for more than 30 years for Daniela, they left their respective jobs, graphic designer for Laurence and secretary in a law firm for Daniela to change their life and do something that makes more sense to them.

Laurence nous confie: “cela faisait très longtemps que je voulais changer de vie, trouver un autre projet de vie. Dans un coin de ma tête, travailler en couple me plaisait. On a vite tendance à s’éloigner, à avoir des vies séparées et ne plus se réunir autour d’un projet commun. Le bien-être animal m’a toujours interpelée. Je suis presque vegan d’ailleurs. Il fallait que je crée quelque chose autour de cela. On a d’abord suivi une formation en toilettage pour chiens. Puis, au fil des rencontres, le projet s’est construit. On a rencontré des gens en Belgique qui avaient des food trucks aussi. On a d’abord pensé à proposer des gaufres mais c’était compliqué et on avait envie de proposer des produits de qualité.”

Pourquoi la Tasmanie? Après des vacances il y a 3 ans ici, elles ont “flashé” sur le lieu. La maman de Daniela est Tasmanienne aussi. “Les gens ici sont plus cool, plus slow, curieux, avides de nouvelles choses, de nouveaux goûts, de nouveaux concepts. On reçoit un bel accueil pour le moment. Il faut que l’on trouve encore plus de lieux pour se poser. Le Red Square est gratuit et ça, c’est bien. Pour le moment, on travaille trois fois par semaine. On aimerait bien passer à quatre mais pas plus. Les journées sont bien remplies. On se lève à 6h du matin pour travailler dans notre cuisine. On épluche les pommes de terre de Tasmanie, on crée nos propres sauces, on cuisine nos burgers,… Bref, cela prend du temps. Vers 15h, on quitte la maison pour aller se poser quelque part et commencer à vendre à partir de 16h jusqu’à plus ou moins 23h.”

Laurence tells us: "It's been a long time since I wanted to change my life, to find another life project. In my head, working as a couple pleased me. It’s easy to have separate lives and not to gather around a common project. Animal welfare has always challenged me. I'm almost vegan by the way. I wanted to create something around that. First, we had dog grooming training. Then, step by step, this project was built. We met people in Belgium who had food trucks too. We first thought of offering waffles but it was complicated and we wanted to offer products of quality. "

Why Tasmania? After holidays 3 years ago here, they fell in love with the island. Daniela's mom is Tasmanian too. "People here are more slow, curious, hungry for new things, new tastes, new concepts. We have received a nice welcome for the moment. We need to find even more places to propose our products. This place is free and that's good. At the moment, we work three times a week. We would like to go to four but not more. The days are busy. We get up at 6 am to work in our kitchen. We peel potatoes from Tasmania, we create our own sauces, we cook our burgers ... In short, it takes time. Around 3 pm, we leave the house with the food truck and start selling from 4 pm until more or less 11 pm.”

Après une étude de marché, elles ont donc voulu suivre cette tendance food truck, s’expatrier pour proposer ces produits “made in Belgium” et sensibiliser aussi à la cause animale. “Les démarches administratives sont faciles ici. Cela n’a rien à voir avec la Belgique.” Leurs défis sont de proposer des produits locaux et de qualité en ce qui concerne les matières premières, l’huile; proposer de la bonne nourriture aux Tasmaniens qui ont une tendance à l’obésité, concevoir des burgers végétaliens avec leurs propres légumes, créer des sauces sans oeufs mais à base de pois chiches aussi pour une meilleure conservation, que ce soit aux goûts curry, andalouse, mayonnaise, spicy chili, moutarde au sirop d’érable, Belgian onion,… et sans doute bientôt à l’ail car les Tasmaniens en demandent et en rafolent.

After a market analysis, they wanted to follow this trend : to create a food truck, to offer these products "made in Belgium" and also to raise awareness of the animal cause. "The administrative steps are easy here. This has nothing to do with Belgium. " Their challenges are to offer quality local products and good food to Tasmanians, to cook vegan burgers with their own vegetables, to make sauces without eggs but chickpeas also for better conservation, (curry, Andalusian, mayonnaise, spicy chili, maple syrup mustard, Belgian onion, ...) and probably soon a garlic sauce because the Tasmanians ask for that.

Le menu!

Les sauces faites maison

En arrivant au pays, elles se sont concentrées sur l’achat d’une maison qu’elles ont complètement retapée. “Cela a été épuisant et on a eu un gros coup de mou juste après. Il y a aussi eu du retard dans la conception du food truck mais on y est arrivé!”

A la commande, Daniela dont l’anglais est la langue maternelle. Aux fourneaux, Laurence. Ce changement de vie, ce rêve fou est devenu rélaité. Tout est possible quand on le choisit et que l’on s’en donne les moyens! Une belle complicité se dégage de ce couple attachant, innovant, créatif et original. Je vous conseille le détour par Hobart pour soutenir cette belle initiative et partager un bon moment de plaisir…

When they arrived in the country, they focused on buying a house that they have completely restored. "It was exhausting and we had a big down right after that. There was also a delay in the design of the food truck but we got there! "

 With the clients, Daniela, whose English is the mother tongue. In the kitchen, Laurence. This change of life, this crazy dream has become reality. Everything is possible when we really want it ! A nice complicity emerges from this nice, innovative, creative and original couple. I advise you to visit Hobart to support this beautiful initiative and share a good moment of pleasure ...

Et la vidéo... And the video...